Enseigner "faire apprendre"
Index des articles :
Ce qu'il y a apprendre : information, connaissance, savoir, savoir faire, savoir dire
L'école a aussi pour but l'appropriation des informations. des connaissances, des savoirs.
L'information et la connaissance, c'est ce que deviennent les données quand l'homme les interprète et les relie entre elles ou les contextualise.
La connaissance c'est de l'information contenue dans un cerveau humain.
Les savoirs structurent la connaissance. Ils permettent de relier ou de sélectionner les informations pour en faire de nouvelles connaissances, ce sont les lois scientifiques, les concepts.
Le savoir comme la connaissance et l'information sont le produit de la pensée humaine et en retour ils peuvent servir aux hommes qui se l'approprient.
Savoir-faire ou compétence en permettant d'agir sur le réel sont la forme opératoire des savoirs et des connaissances.
Savoir-dire ou savoir déclaratif sont une forme discursive des savoirs et des connaissances, ce sont des textes, des articles, des exposés, des livres.
Mais aussi, l'école fait apprendre toutes ces connaissances pour s'exercer à apprendre.
Parce qu'apprendre est nécessaire pour vivres
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Nos séquences d'apprentissage du savoir faire au savoir dire
les séquences courantes d'apprentissage:
Pour nous une séquence d'apprentissage comporte successivement:
Les problèmes à résoudre
Pour résoudre les problèmes qui lui sont posés, l'élève doit trouver une démarche, une méthode qui sont le "savoir faire". Partant d'un énoncé, l'élève est amené à réfléchir pour produire une réponse. Les exercices de maths, les expériences de sciences, la recherche d'idées sur un sujet de rédaction, un texte à lire, les exercices de grammaire sont des exemples de résolution de problème où se construisent des savoir-faire.
Les tâches de formulation de savoir
Le codage
S'il est parvenu dans l'étape précédente à formuler le savoir, l'élève pourra s'approprier le code, c'est à dire le terme technique, la définition "officielle" ou savante du concept. Il élabore ainsi un savoir socialisé au-delà de la classe.
Quand les étapes précédentes se sont bien passées Cette phase de l'apprentissage relève d'une simple pratique de transmission par le professeur.
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Nos séquences d'apprentissage sont déductives et inductives
Les situations d’apprentissage que nous proposons :
Les séances proposent dans le désordre des questions, des documents, des réponses, des procédures. A l’élève de remettre de l’ordre entre les questions, les réponses, les solutions, les documents, de chercher les liens pour construire le savoir.
Parce qu’elles utilisent un vocabulaire adapté, les consignes permettent à tous les élèves de se mettre en activité et en particulier parce qu’ils comprennent les consignes ils peuvent vérifier leurs réponses.
Nos situations d’apprentissages peuvent être considérées comme déductives :
Dans une situation déductive l'élève réfléchit (par assimilation selon Piaget) en proposant comme solutions des connaissances qu’il a déjà construites.
L'élève doit évidemment disposer des connaissances nécessaires pour réussir. Si tel n'est pas le cas, il échoue et la situation déductive se révèle alors un problème hors de ses compétences. La dictée est un exemple de situation déductive.
Les problèmes déductifs sont adaptés aux situations d’application et d’évaluation des connaissances
Parce qu’elles apportent aussi à l’élève les réponses et les procédures nos situations elles pourraient être considérées comme déductives.
Nos situations d’apprentissages peuvent être considérées comme inductives :
Elles consistent à résoudre des problèmes dans des exemples particuliers puis à vérifier que dans tous les exemples la même méthode est efficace. Elles consistent à classer et rechercher un élément commun, concept pour divers exemples proposés par l’enseignant. Les problèmes inductifs permettent de construire un savoir nouveau.
Nos situations peuvent être considérées comme inductives parce qu’elles proposent à l’élève de partir d’exemples pour élaborer des lois et des méthodes.
Synthèse:
Dans les situations que nous proposons l’élève est conduit dans un raisonnement inductif à tisser des liens entre exemples et à reconnaitre ce lien dans une des notions proposées dans l’énoncé.
Puis par raisonnement déductif à vérifier cette notion sur les autres exemples proposés.
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La relation pédagogique
Pour grandir, les enfants doivent trouver le lien à l'adulte leur permettant de se confronter au réel et d'apprendre.
C'est bien sur le rôle des parents, c'est aussi le rôle de l'école. L'école maternelle a en charge de créer cette relation si particulière du disciple et du maître. Dans le déroulement des cycles de l'école élémentaire, du collège et du lycée, le lien pédagogique va se pérenniser, se renforcer pour certains ou se désagréger pour d'autres. La violence, les comportements difficiles sont à notre sens les symptômes de l'absence de lien et des tentatives pour le rechercher.
De même que pour l'activité,
nous pensons que les relations entre professeurs et élèves sont différenciées selon que l'élève est en échec ou en réussite..
Le lien pédagogique permet à l'élève d'accepter de se mettre en activité à la commande de l'enseignant,
sur les tâches définies sans poser la question de leur intérêt parce qu'il en retire du savoir. Pour lui la situation a du sens.
Le lien pédagogique n'est pas un rapport affectif à l'égard d'une personne choisie ou séduisante,
il est un rapport social fondé sur la loi définissant les droits et les obligations de chacun. Pour que l'élève puisse apprendre et se construire. Parce qu'il se construit, l'élève témoigne vis à vis de ses enseignants une gratitude et leur accorde l'autorité.
Le lien pédagogique existe si la relation se définit par :
un sentiment partagé de compétence.
L'élève fait le pari qu'il va réussir et l'enseignant fait aussi le pari qu'il va faire réussir l'élève.
un rapport dissymétrique de prescription.
Les rapports de l'élève en échec avec les professeurs se définissent par :
un sentiment partagé d'impuissances : L'élève se sent "nul". L'enseignant ne se pense pas à la hauteur et estime que l'élève n'est pas à la bonne place.
Cette confrontation d'impuissances est potentiellement explosive et douloureuse pour l'un et l'autre. Elle se manifeste par un rejet réciproque.
Une relation duelle:
La relation duelle